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Le Kirghizistan privilégie le partenariat stratégique avec la Russie |
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 Le Kirghizistan doit privilégier dans sa politique extérieure, estiment 91% des habitants du Kirghizistan, selon un sondage réalisé par l'Institut républicain international (Etats-Unis).
Seulement 2% des personnes interrogées pensent que les priorités de la politique extérieure kirghize doivent être liées aux Etats-Unis.
62% des sondés estiment que le Kirghizistan progresse "dans la bonne direction", alors que 30% sont d'avis contraire. En avril 2005, juste après la "révolution des tulipes", seulement 45% avaient répondu "oui" à cette question.
Par ailleurs, les chercheurs ont constaté le niveau très élevé d'inquiétude des citoyens face au destin du pays. Plus de 40% des personnes interrogées appréhendent le plus une guerre civile dans le pays, encore 28% ont peur de troubles et de la répétition des événements qui ont accompagné la fuite du président Askar Akaïev, lorsque la capitale a fait l'objet de pillages massifs. 4% des sondés sont préoccupés par une éventuelle dépendance du Kirghizistan vis-à-vis d'autres pays. Un tiers des sondés craignent la pauvreté.
Plus de la moitié des personnes interrogées ont concédé que leur situation financière s'était aggravée au cours de la dernière année. Seulement 32% ont affirmé que leur bien-être s'était amélioré.
Parmi les habitants de Bichkek (capitale), la part des personnes dont la situation s'est dégradée est de 74%.
La corruption à tous les niveaux de la fonction publique est un des problèmes essentiels de la république, estiment les sondés. 36% des personnes interrogées sont persuadées qu'après la "révolution de velours" de 2005, le niveau de corruption s'est accru au Kirghizistan, contre seulement 13% qui constatent une certaine diminution de ce niveau.
Ce sont les douanes et les forces de l'ordre, mais aussi les tribunaux et les services fiscaux qui sont les plus corrompus, selon les sondés.
Seulement 2% des personnes interrogées ont exprimé un soutien inconditionnel à l'actuel président kirghiz, Kourmanbek Bakiev, le qualifiant de "héros de notre époque". 13% ont considéré comme un héros national l'écrivain Tchinguiz Aïtmatov et 29% n'ont pas su choisir de héros.
Parmi les faux pas commis par les dirigeants actuels de la république, les sondés ont mis en relief la lutte pour le pouvoir et l'absence de compréhension mutuelle, ainsi que la mauvaise politique des cadres. 6% des personnes interrogées sont d'avis que les nouveaux dirigeants du pays n'ont pas commis de fautes.
Parmi les réalisations du pouvoir, les Kirghiz ont cité la gratuité de l'enseignement, des manuels scolaires et de l'alimentation dans les écoles, ainsi que l'augmentation des salaires, des retraites et des allocations sociales.
Le sondage national a été réalisé entre le 7 et le 25 octobre 2006 sur l'ensemble du territoire kirghiz auprès de 1.500 personnes âgées de plus de 18 ans. L'étude a été réalisée par la compagnie Baltic Surveys/The Gallup Organization sur commande de l'Institut républicain international.
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  | Publié le 27 novembre 2006 à 06:13:47 UTC |
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