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Crise financière: le chômage, principale phobie des Russes


Date: 16 février 2009 à 03:18:38 UTC
Sujet: Russie

Les Russes craignent de perdre leur emploi plus que les autres peuples du monde, indique un sondage de la compagnie Synovate. La raison de cette peur réside dans les statistiques de licenciements dans le pays et surtout le système social très faible et le manque d'autres sources d'argent, sauf le salaire.

Synovate a sondé les habitants de 15 pays en novembre-février 2008. Le sondage en Russie a été effectué sur un panel de 1.200 personnes, originaires de 16 villes. Les gens on dû choisir deux conséquences les plus graves dans la liste des répercussions de la crise. Cette dernière comportait le chômage, la perte d'investissements, l'impossibilité de nourrir la famille, d'acquitter le crédit hypothécaire, de régler les frais médicaux et de cotiser aux programmes de retraite.

La crainte de perdre son travail est la peur la plus importante dans la plupart des pays, a indiqué Anna Romanova, directrice de recherche de Synovate. La Russie occupe cependant la première position de ce classement: 55% des personnes sondées ont considéré le risque de perdre leur emploi comme la crainte numéro un. La phrase "on n'a peur de rien" était la deuxième réponse la plus populaire (12%). Les Brésiliens et les Bulgares, eux-aussi pessimistes, craignent un peu moins le chômage: 42% et 39% respectivement. Aux Etats-Unis, cette peur n'a été exprimée que par 24% des personnes interrogées.

Ces dernières années, la peur du chômage a été assez limitée, se chiffrant à 10% des Russes, a expliqué Mme Romanova. La croissance impétueuse de cette phobie s'explique par le nombre croissant de licenciements dans le pays et le monde. Selon les données du ministère de la Santé et du Développement social, 10.000 plus grandes entreprises de Russie envisagent de licencier 270.000 employés seulement en janvier-mars 2009.

L'abondance de ces peurs est liée à la vulnérabilité sociale des Russes, a estimé Mme Romanova. Le niveau maximal des allocations de chômage se chiffre dès 2009 à 4.900 roubles, alors que le minimum vital varie dans les régions du pays de 3.500 à 9.000 roubles, selon les données du deuxième trimestre 2008.

"De plus, des sources alternatives de revenus, tels que l'activité d'entreprise et la bourse, sont peu répandues dans notre pays", a ajouté Tatiana Maleva, directrice de l'Institut indépendant de politique sociale. "En outre, selon nos données, les Russes ont peur de l'inflation croissante dans la même mesure que du chômage".




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