
La culture et à la littérature de l’Azerbaïdjan. Nizami Gandjavi. (1141 –1209)
Date: 26 janvier 2007 à 06:42:28 UTC Sujet: Azerbaïdjan
Les chercheurs français se sont intéressés depuis longtemps à la culture et à la littérature de l’Azerbaïdjan. L’étude de la littérature azerbaidjanaise en France a commencé dès le XIX siècle et continue encore aujourd’hui à se développer. En parlant de la littérature, on peut dire que les Français ont commencé leurs recherches par l’étude de l’œuvre de Nizami Gandjavi (1141 –1209 Gandja) qui était un grand poète et savant azerbaïdjanais. Ce poète azerbaïdjanais Nizami est l’un des grands personnages de la littérature mondiale comme Omar Khayyâm, Homère, Shakespeare, Dante, Pouchkine etc.
Nizami est un poète difficile à comprendre car il a atteint une haute qualité esthétique par le choix particulier des métaphores et les associations originales de mots. Il a donné une nouvelle démarche à la littérature orientale. Le savant a exprimé à travers la poésie la volonté et le désir du peuple ainsi que ses idées parlant de la création et de la pensée populaire. Nizami a créé de vrais chef-d’œuvres littéraires avec pleins d’idées et pleins de sous-entendus qui reflétaient la situation de son époque. En outre, Nizami était un grand patriote qui éprouvait une grande affection pour son pays, en particulier pour son peuple. Dans toutes ses œuvres, il a essayé de lier les événements décrits avec l’Azerbaïdjan. Tout au long de sa créativité, il a écrit des poèmes lyriques qui raisonnaient sur la vie et sa fatalité et qui énonçaient une sagesse antique, nostalgique, futile à la fois triste et gaie.
Dans la littérature française Nizami est célèbre surtout pour sa Khamsé (littéralement « ensemble de cinq ») constituée par cinq masnavis (poèmes didactiques) dont les motifs fins sont déjà utilisés par les écrivains français du XII siècle et par les poètes contemporains. Malgré l’influence de l’œuvre de Nizami dans la littérature française datant de la traduction de ses textes, les écrits sur sa vie et son œuvre remontent au XVII siècle.
L’initiateur de la traduction de Nizami a été B. d’Erbleau, un orientaliste français. Dans son encyclopédie nommée « Bibliothèque de l’Orient » ont été publiés trois articles sur Nizami Gandjavi. D’ailleurs le premier traducteur des œuvres de Nizami a été I.L.Clerembole qui a traduit en 1741 « les sept Idoles » en français. Ce qui est intéressant, le traducteur n’a indiqué ni le nom de l’œuvre, ni son auteur. Un autre traducteur des œuvres de Nizami est Henri Massé qui a fait des traductions des différentes parties de « Leyli et Madjnoun », « Les sept Idoles » et « le Trésor des mystères».
Ses principaux chefs d’œuvres, tels que « Le Trésor des mystères », « Khosrov et Shirine », « Leyli et Madjnoun », « Les sept Idoles et Livre d’ Alexandre » constituent un grand patrimoine mondial.
Malheureusement, comme le persan était une langue courtoise à l’époque, Nizami a été obligé d’écrire la plupart de ses œuvres en persan, mais toutefois il a écrit un diwan (recueil de poèmes) en azerbaïdjanais.
En fait, les œuvres de Nizami sont qualifiées de « chef-d’œuvres », riches par leurs caractères littéraires dans plusieurs sources de cette époque-là.
Rufat BACHIROV
Etudiant à l’UMB
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