La langue française utilisée par de nombreux locuteurs est admise comme une langue de culture et de communication internationale réservée à une élite dans la plupart des Etats civilisés du monde, il y a déjà des siècles. L’Azerbaïdjan en fait aussi partie. En Azerbaïdjan, la langue française occupait et occupe toujours une place remarquable parmi les autres langues étrangères.

La République azerbaïdjanaise a rejoint le rang des pays libres après l’adoption de « L’Acte Constitutionnel sur l’Indépendance » le 18 octobre 1991. La création des relations devant régir un marché concurrentiel et un Etat de droit rendent nécessaire les rapports avec les pays Occidentaux. L’intégration de l’Azerbaïdjan vers l’Europe progresse au niveau économique, politique et culturel. Ces relations s’approfondissent sous deux angles :

L'Azerbaïdjan est un pays sud caucasien qui occupe une place géographique et stratégique très remarquable sur l’échiquier européen. Le pays est une vieille région pétrolière. En effet, au 19ième siècle, plus de la moitié de la production mondiale en pétrole provenaient de cette zone. Dans les années à venir, l'Azerbaïdjan jouera un rôle particulièrement important dans l'axe Nord-Sud.

Adossé au Caucase oriental et baigné par la Caspienne, l’Azerbaïdjan s’élargit dans le vaste delta commun de l’Araxe et de la Koura et déborde au sud sur le plateau iranien. Il appartint tour à tour royaume d’Urartu, aux Mèdes et aux Perses et vit naître Zoroastre. Intégré au domaine musulman dès la fin du VIIe siècle, le pays fut ensuite celui des Turcs Oghuz puis Seldjoukides.

Sur le terrain caucasien, les échanges commerciaux et les investissements turcs en Azerbaïdjan occupent la première place. La Turquie figure en effet parmi les plus importants pays investisseurs en Azerbaïdjan avec un volume d’investissements de 8,7 milliards de dollars et la possession de 15% des actions. De sorte que la Turquie se hisse à la troisième place sur l’échelle des plus grandes sources d’importations azerbaïdjanaises, après les États-Unis et le Royaume-Uni. Alors que les autres grands pays investisseurs s’engagent en général dans la filière du pétrole, les investissements turcs concernent aussi d’autres secteurs.